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L'origine des arbres

Les arbres de nos forêts sont natifs d'Europe, mais dès les Romains, les conquérants ont introduit de nouvelles espèces (ex : cerisier). Au Moyen Âge, les Croisés puis les commerçants ramènent des espèces du Moyen-Orient. La conquête de l'Est par caravanes, puis par mer, amène de nouvelles espèces. Portugais, Espagnols et Hollandais rivalisent sur les mers, à la recherche de terres nouvelles. La course aux épices justifie les expéditions botaniques. Le XVIIIe siècle est l'âge d'or des jardins européens qui s'enrichissent d'espèces américaines, chinoises, japonaises, ou russes. Cette fois, ce sont des Français et des Anglais qui s'illustrent et ... donnent leur nom aux "bougainvillées", "parrotia" et autres "père David" (pour un érable chinois).
Le dossier "origine" classe les arbres par origines (pays ou continents)
et donne leurs noms français et leurs noms latins.

Les familles

La grande diversité des arbres a été classée en fonction de leurs mécanismes de reproduction. Le classement actuel a été mis au point par Carl von Linné dans les années 1730-50. Pour résumer, deux grandes catégories existent : les "entomophiles" sont pollinisés par les insectes, les papillons ou les oiseaux (ex : cerisier), les "anémophiles" recourent au vent (les Conifères).

Reconnaître un arbre par son écorce

En hiver, les arbres à feuilles caduques n'ont que leur écorce et leur port à offrir pour qu'on les identifie. Cela est peu. Seuls sont aisés à reconnaître quelques arbres au port particulier (comme le peuplier qui est érigé ou le chêne aux branches tortueuses) ou à l'écorce particulière. Voici quelques exemples d'écorces qui faciliteront l'identification. Vous trouverez d'une part une liste (non exhaustive), d'autre part des images (non exhaustives). On les a classées par catégories d'écorces (lisses, fissurées, se détachant par plaques, etc.) : les écorces

Critères de choix d'un arbre

Je choisis un arbre d'abord en fonction de son usage (fruitier, décoratif, ombrage, coupe-vent, coupe-vue). Pour cela, je tiens compte :
de sa croissance et de son port (silhouette), de sa période de floraison et de la couleur des fleurs (qui ne durent en général qu'un mois), de la couleur des feuilles en été et à l'automne (même si cela ne dure pas). Je n'oublie pas de vérifier son adaptation au sol, et, depuis la tempête de fin 1999, sa résistance aux vents violents. Les conifères chargés de feuilles en hiver ont subi durement cette tempête. Leurs racines traçantes ne les ont guère aidés à résister aux vents de 200 km/h. Enfin, leur bois est cassant et moins résistant que beaucoup de feuillus. Les dossiers suivants détaillent ces critères :

Les sols et l'environnement

Les grandes catégories de sols sont les sols calcaires et les sols argileux. La plupart des arbres supportent mieux les sols argileux, qui retiennent l'eau tandis que les sols calcaires sont plus perméables. En revanche, un jeune arbre se développe plus facilement dans un sol calcaire, meuble, que dans un sol argileux compact, car, dans ce dernier cas, les racines pénètrent moins facilement.

A cela, il faut ajouter l'environnement exposé au soleil ou ombragé qui convient, l'adaptation à l'altitude ou à l'air marin. Ce dossier donne la liste des espèces en fonction de l'environnement.

La croissance et le port des arbres

Si je plante un arbre (en général il est dans sa quatrième année de culture), je souhaite le voir grandir sous mes yeux, donc qu'il atteigne quelques mètres de hauteur à sa dixième année. Suivant son port, son étalement sera réduit (port fastigié) ou important (port étalé ou pleureur). La taille optimale et le port admissible dépendent du cadre : un jardin de ville (moins de 1000 m²) supportera difficilement des essences encombrantes comme les chênes ou les marronniers. On leur préférera des espèces à faible croissance.

Bien sûr la croissance des arbres dépend de l'environnement (climat, exposition, vent, sol), mais d'une manière générale, on observe les croissances suivantes sous nos climats.
 tableau de croissance des arbres

Les fleurs et les fruits

Les fleurs apparaissent dès le mois de mars, sous nos climats (et en basse altitude), malgré les risques de gelée. Mais tout au long de l'année, les fleurs des différentes espèces vont éclore suivant un ordre quasiment immuable. Tout l'intérêt pour un jardinier consiste à profiter de cet étalement dans le temps pour ponctuer le jardin à aménager de touches de couleurs sans cesse renouvelées : on mêlera des arbres et des arbustes, dont la floraison se succède, par exemple des forthysias (en fleurs jaunes en mars), des mimosas si le climat s'y prête (côte d'Azur), des prunus précoces (pruniers) en fleurs en fin mars, des magnolias (fleurs début avril), des cerisiers (fleurs blanches éclatantes en avril), des lilas (odorant en fin avril), des cytises (aux belles grappes tombantes de fleurs papilionacées en mai, en se méfiant toutefois des fruits toxiques), et ainsi de suite... pourquoi pas un Albizia, qui porte des fleurs plumeuses en été. On combinera également les couleurs et les formes de fleurs. Ne négligez pas les salicacées, qui fleurissent sous forme de chatons avant le printemps et l'apparition des feuilles, car ils comptent sur le vent pour la pollinisation. Comme les conifères, ils dispersent leur pollen en milliers de particules jaunes, plutôt étranges (surtout sur les voitures !). le calendrier des fleurs

Reconnaître les feuilles

Cette rubrique vous propose de reconnaître des feuilles par comparaison avec des images de feuilles réelles, cueillies de mars 2000 à fin 2001 pour la plupart en région parisienne. Plutôt que de détailler des critères scientifico-empiriques de reconnaissance (que je limite à quelques termes expliqués dans le glossaire), je vous invite à faire défiler les images et à rechercher celle qui s'approche de la feuille que vous souhaitez identifier. Toutefois, pour accélérer la recherche, j'ai indiqué à part les feuilles de grande taille (longueur >30 cm, pétiole compris), également les feuilles de couleur particulière. Effectuez une recherche particulière à l'aide du moteur qui exploite la base de données. Vous devez préciser si votre feuille est :

  • simple entière (d'un seul tenant), comme celles du tilleul ;
  • simple découpée comme celle des érables, plus ou moins lobée, voire palmée (érables japonais) ;
  • composée ou pennée, c'est à dire composée de folioles qui sont attachées de part et d'autre d'une nervure médiane centrale (dans le prolongement du pétiole). Les feuilles se terminant par une foliole sont dites imparipennées (nombre impair de folioles), dont un exemple courant est donné par le robinier ou le frêne. Si le nombre folioles est pair (cas le moins fréquent), on parle de feuille paripennée (exemple : cedrela).
  • palmée, c'est à dire composée de folioles qui sont reliées à un point central (au bout du pétiole), d'où elles irradient en éventail, comme chez le marronnier d'Inde.
    Dossier "feuilles"

Feuillage d'automne

Le feuillage d'automne est celui qui attire le plus les regards : les simples cerisiers se pavoisent de jaune aussi flamboyants qu'éphémères, tandis que les liquidambars et les érables américains se souviennent de leurs origines outre-atlantique et se couvrent de rouges chatoyants.

Utilité et utilisation des arbres

Les arbres sont utiles à bien des égards, pour la construction, pour la médecine, pour les métiers traditionnels, pour l'urbanisme, et plus généralement pour leur contribution à l'équilibre des écosystèmes. Aimer les arbres, c'est les protéger. Les connaître, c'est les apprécier au quotidien, en ville, en forêt, dans les parcs ou dans votre jardin.

Dossier "utilité" haut

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