Je possède une haie de type haute futaie composée principalement d'une dizaine de noisetiers de 15 ans. Plantés au pied d'un fossé, dans une terre bien humide, ils composent un écran dense d'environ 40 m de long le long d'un terrain. Ils vont jusqu'à une quinzaine de mètres de hauteur.
En juin 2008, des feuilles de deux noisetiers, séparés, et plus hauts que notre maison de 2 niveaux ont commencé par groupes sur diverses branches, cimes notamment, à sécher et se recroqueviller.
Puis, malgré l'ablation de branches concernées, c'est l'ensemble de l'arbre qui était atteint à la fin aout.
L'apport d'une branche à un pépiniériste a permis de diagnostiquer la présence de cicadelle.
Peu de choses sur le net, bizarrement, seuls les planteurs de vignes semblent s'en inquiéter. Pas de remède (un insecticide a bien été tenté sur la partie accessible jusqu'à 4-5 mètres, qui citait l'insecte dans une liste, mais sans résultat). Si ce n'est une espèce de guêpe prédatrice spécifique incapable de prendre pied en Europe. Il faut préciser que la cicadelle vient d'outre-Europe, et possède une capacité de propagation de plusieurs km par an (!)
Elle s'implante en groupe/file sur une branche et suce la sève en se cachant sous les feuilles qui se recroquevillent par en dessous et finissent par les protéger.
Les feuilles sont tombées à l'automne 08, bien accrochées mais totalement sèches.
L'arbre est aujourd'hiu mort, pas le moindre signe de reprise du moindre bourgeon...
Depuis 2 semaines, les mêmes symptômes frappent maintenant toute la rangée, à l'exception d'un arbre d'une espèce différente (feuillu présentant des feuilles ressemblant à un frêne, mais de port moins haut) et d'un accacia.
De ci de là, des branches hautes ou aux extrémités de sujets jusqu'alors verts voient leurs feuilles se flétrir et jaunir, puis 8 jours après, devenir marrons et sèches. Le nombre de branches atteintes augmente et couvre tous les sujets plantés en différents points.
En gros, à la fin de l'été, la rangée d'arbres sera marrons et bonne pour
la tronçonneuse. Voilà c'est désespérant de voir tant d'arbres, d'une telle hauteur et composant une belle rangée naturelle, dans un milieu propice, condamnés à mourir inéluctablement sans pouvoir rien faire...
Précision, j'habite dans le Gers entre Toulouse et Agen, milieu agricole, sur un terrain argileux mais à cet endroit très humide (fossé) et ombragé.
Merci de m'indiquer si vous connaissez un remède miracle ou bien d'autres sites touchés par ces XXX de bestioles.
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